« Accroître l’accès à un
diagnostic de qualité pour les personnes vulnérables en Afrique de l’Ouest »,
est entre autres l’objectif que se fixe RESAOLAB (Réseau d’Afrique de l’Ouest
des Laboratoires d’Analyses Biologiques). Ce dernier est réseau novateur qui
apporte un appui aux ministères de la santé et aux directions des laboratoires
pour mettre en place des politiques nationales de développement des laboratoires, de biologie clinique afin
d’améliorer la qualité des prestations.
Le programme vise en outre à mettre en œuvre des plans d’action pour le
renforcement des personnels de laboratoire, la qualité des analyses, la
surveillance des maladies infectieuses et la mise en réseau des laboratoires au
niveau national et régional. Resaolab à un champ d’action qui envisage de
« développer la gouvernance, accroitre la formation, renforcer la qualité,
appuyer la surveillance et mettre en réseau.
Dans le but de dresser l’état des lieux des réalisations de l’année 2016
et d’assurer coordination et gestion optimale du réseau, un d’ateliers
conjoints entre RESAOLAB et le programme WARDS (West African Regional Disease
Surveillance), se tient depuis hier. Cette réunion qui réunit de nombreux
participants, permettra, « d’évoquer l’avancement de projets portant sur
des sujets tels que la collecte et la remontée des données épidémiologiques
pour renforcer la surveillance des maladies et accélérer la riposte aux
épidémies, la formation, la collecte et le transport d’échantillons ou encore
la résistance aux antimicrobiens qui constitue une menace croissante pour la
santé publique » a confié M. le professeur Rahmad Yane sow .
Cette réunion réunit 7 pays de
l’Afrique de l’ouest à savoir « le Sénégal, le Burkina Faso, le Mali,
bénin, la Guinée, le Niger et le Togo. Ces derniers se sont regroupés pour
booster le secteur des laboratoires en mettant en commun leurs expertises.
C’est un projet très important pour nous. Il a permis d’améliorer le secteur du
laboratoire. Ce secteur est transversal et applique tous les domaines en médecine,
et permet de détecter et de surveiller
les cas de maladies notamment les épidémies. Ainsi, nous avons compris
qu’il est important de veiller au fonctionnement des
laboratoires »souligne-M. Sow qui pense que la mise en place de ces
laboratoire doit aller de pair avec des ressources humaines qualifiées. Pour
cela, « il faut faire des sessions de formations continues avec plusieurs
modules, afin d’améliorer les capacités des laborantins. Nous avons aussi la possibilité d’instaurer
la démarche qualité dans les laboratoires. Au Sénégal nous venons de terminer un
audit qualité dans 100 laboratoires publics et privés et nous allons les
accompagner avec les normes internationales »fait-il-savoir.
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